Vous pouvez télécharger ici notre Analyse du plan vélo d’Obernai (PDF, 45 pages).

Ce document date de mai 2022. Nous avons depuis constaté l’absence d’aménagements cyclables lors de travaux de voirie pourtant réalisés dans le cadre du plan vélo et en conséquence déposé des recours au tribunal administratif (voir page Actualités).

Nous avons égalements constaté de nombreux problèmes et manquements aux recommandations officielles les plus basiques. Voici quelques perles ci-dessous (cliquez sur les photos pour les agrandir).

Rue du Général Leclerc / Rue de la Victoire :

  • La piste cyclable s’arrête net au milieu de nulle part. Les cyclistes venant d’en face sont censés traverser la chaussée sans aucune protection.
  • Il n’y a pas d’accès au supermarché (à gauche), pourtant le lieu de vie le plus important du quartier.
  • En face, il n’y a tout simplement plus d’aménagement cyclable (c’est illégal et c’est l’objet d’un de nos recours au tribunal administratif).

Rue du Général Leclerc / Rue des Bonnes-Gens, un des carrefours majeurs de la ville, toujours encombré aux heures de pointe.

  • Les cyclistes comme les piétons sont abandonnés au milieu du carrefour sans aucun aménagement.
  • Des traits de peinture farfelus au sol font que plus personne ne comprend qui a la priorité.
  • Le rond-point qui était là précédemment a été supprimé et remplacé par des feux clignotants, rendant le carrefour plus dangereux pour tous et créant des bouchons importants.

Rue du Maréchal Juin, devant l’école primaire. La piste cyclable est barrée par un stop pour laisser la priorité aux voitures qui rentrent sur le parking.

  • C’est illégal : une piste cyclable doit avoir le même régime de priorité que la chaussée qu’elle longe.
  • C’est dangereux : les enfants doivent laisser la priorité à des voitures qui arrivent de l’arrière.
  • C’est mensonger : la communication institutionnelle à propos du plan vélo prétendait donner partout la priorité aux cyclistes.
  • C’est un message gravé dans le paysage urbain pour inciter à aller à l’école en voiture – tout le contraire d’un plan vélo.

Rue du Général Leclerc / Rue de Pully :

  • Les piétons doivent zigzaguer entre la route et la piste cyclable.
  • Le paysage urbain donne le message inverse du régime de priorité effectif (les bordures de trottoir devraient être dans l’autre sens).
  • Pour avoir de la visibilité en sortant de la rue de Pully, les voitures sont obligées d’avancer et de bloquer la piste cyclable – c’est d’ailleurs pourquoi les pistes bidirectionnelles sont déconseillées dans un environnemtn urbain dense.

Rond-point de l’Europe. La règle de base pour la sécurité des cyclistes est la visibilité réciproque.

  • La chaussée et la piste cyclable devraient se croiser à angle droit pour permettre la visibilité réciproque, or ici elles sont parallèles, c’est l’exact contraire de ce qu’il faudrait faire.
  • Mais entre vraiment sûr qu’il soit impossible de se voir mutuellement, il a été planté une haie d’arbustes pour bloquer la vue.

Rue de l’abbé Oesterlé. Les cyclistes qui débouchent de la piste cyclable (en face) se retrouvent nez à nez avec les voitures engagées dans le tourne-à-gauche.